Reportajes

Pastoralisme dans les Pyrénées

Au dessus du village de Cette-Eygun (Vallée d'Aspe) s'étendent les estives. Un des sentiers nous conduit jusqu'aux cabanes de Lhèze et de Narbèze (1702m).

Au fur et à mesure que l'on grimpe dans la fougeraie, la vue sur la vallée d'Aspe devient splendide.





Un passage abrité, sous une forêt de hêtres séculaires, avec quelques portions délicates (surtout pour les troupeaux qui montent à l'estive) et au bout de 2h30 la cabane est enfin à portée de main.










La vue est incomparable. Le cirque de Lescun et ses sommets majestueux se devine à l'horizon.
La lumière change selon l'humeur du temps et les heures de la journée.













La présence des animaux est nécessaire à l’entretien de ces zones inaccessibles. Les animaux, par leur pacage temporaire, permettent le renouvellement d’une flore variée, qui disparaît quand la montagne est abandonnée.







Cet été, ils partagent leur territoire avec Néré qui à cette époque de la saison a déjà fait 2 victimes. Depuis toujours, les bergers et les ours cohabitent en bonne intelligence. 

L'ours est passé par la  / Photo Peio Capdeville

En contrepartie, le berger tire profit de la transformation du lait en fromage et revend ses produits dans la vallée. Dans la vallée, on en profite pour préparer l'hiver, coupes de foin et de regain s'enchaînent.

Chaque matin, traite des 250 brebis, à la main bien sûr, soit 2h30 de travail pour 2 personnes. Ce sont des brebis de race Manech tête rousse (race locale, une des trois à être autorisée par l'AOC).






 Les brebis sont rassemblées le soir et le matin dans le parc de traite. Elles sont traitées à la main dans la caisse à traire.














 Les Brebis Pyrénées produisent en moyenne 1 litre de lait par jour et il faut environ 5 litres de lait de brebis pour fabriquer 1 kilo de fromage. La fabrication suit les 5 grandes étapes : le caillage, le brassage, le pressage suivi du salage, avant d’entamer la longue période d’affinage (cette dernière phase se fera à la ferme)


Le lait est filtré sur un lit d’orties pour éliminer les impuretés.



La traite, c'est le moment privilégié pour détecter les éventuels problèmes de santé et les traiter.


Il faut ensuite nettoyer et désinfecter tout le matériel avant de passer à l'étape suivante, la préparation des fromages.




 Le lait de brebis est chauffé à environ 38°C, les producteurs fromagers y ajoutent de la présure.


 Le caillé obtenu est brisé et brassé à la main : c’est l’étape du découpage, afin de faciliter l’égouttage.



 Les portions de caillés sont alors délicatement posées dans des petits moules perforés, puis pressés, manuellement: c’est ce qu’on appelle le moulage et le pressage.




 Des aiguilles à tricoter que l'on pique dans la masse facilitent l'égouttage


 C’est ainsi que ces fromages obtiennent leur forme définitive et leur caractéristique de « fromages à pâtes pressés ». ( C'est une pâte pressée, non cuite.)

 Puis, c'est l’étape du salage, dans le saloir installé à proximité, au gros sel, afin d’assurer leur conservation et d’affiner leur goût.




Enfin, l’étape de l’affinage mais cette dernière se déroulera à la ferme, en bas, dans la vallée: les fromages seront conservés dans une cave à température ambiante inférieure à 12°C et dont le taux d’humidité dépasse 80 %. Les fromages seront régulièrement retournés et brossés durant toute la période de l’affinage, qui dure généralement plusieurs semaines à plusieurs mois, selon le format.


Le goût du fromage dépend en grande partie de l’alimentation des brebis. Or, durant la période d’estive, les brebis se nourrissent exclusivement par la pâture.  La végétation spécifique de montagne, les conditions particulières de fabrication et d’affinage, font du fromage d’estive un produit d’exception : typé, complexe et rare.


La traite matinale est terminée et après un petit déjeuner bien gagné, les brebis s'en vont pâturer en liberté dans la montagne sous la conduite de Dino et de Fiesta (les patous gardians) prés des cols d'Anchet, du Ronglet et de Liard.

Tout est en ordre, c'est bon, Dino peut y aller, moi je fermerai le troupeau.

Tout le monde suit? c'est bon je continue.









Pierrot a conduit le troupeau quelques mètres, les chiens feront la suite...


Il est temps maintenant d'aller faire une visite au reste du cheptel: les quelques vaches et surtout les 250 agnelles qui divaguent sur l'autre versant. C'est à cette occasion que le berger découvrira le cadavre d'une brebis attaquée par l'ours au petit matin.

La cabane de Narbèze s'éloigne peu à peu pour ne devenir qu'un point plus bas dans l'estive




 Une halte au col du Ronglet où les vaches ont établi leur campement ce matin




Alors que Pierrot se dirige de bon pas à la recherche des agnelles, accompagné par Yop, le jeune apprenti Labrit, nous poursuivons notre chemin en direction du col de Liard (2118m).





En chemin, quelque rencontres insolites comme ce dolmen naturel


ou cette statue de l'île de Pâques.


 En redescendant, nous croiserons le troupeau. C'est pour lui l'heure de la sieste.


Plus tard, à l'approche de la nuit, les brebis reviendront et passeront la nuit parquées à proximité de la cabane d’estivée sous la surveillance des chiens afin d'éviter les attaques de l'ours.





  Le Patou veille sur les troupeaux de moutons, et a pendant longtemps été le compagnon du berger, l'aidant à protéger son troupeau. Depuis la réintroduction récente de l'ours dans les Pyrénées, ce chien représente une aide précieuse pour les bergers.



Au sein d'un troupeau, c'est un gardien remarquable. Son rôle n'est pas de rassembler les moutons mais de les protéger.
 Dès sa naissance, le Patou vit avec les moutons dans la bergerie. Cela lui permet de tisser des liens très forts avec les moutons, pour aboutir à une acceptation totale et réciproque, de sorte qu'il se considère ensuite comme faisant partie du troupeau (il pense être un mouton).  Il vit toute l'année avec eux : l'été en montagne, et l'hiver en bergerie. Ce conditionnement lui permet de réagir instinctivement à toute agression contre le troupeau.



 Il n’a pas besoin que son maître le commande pour intervenir et protéger le troupeau.
Généralement, sa seule présence physique, ses patrouilles, le marquage du territoire, ses aboiements et son interposition suffisent à faire fuir les agresseurs potentiels.
Il n’affrontera l’intrus que s’il agresse le troupeau malgré ces signaux et avertissements.


En fait, les bergers utilisent deux types de chiens :
Les chiens de conduite, qui servent à rassembler et guider le troupeau (border-collie, berger des Pyrénées ou “labrit”)
 Les chiens de protection, dont la seule vocation est... de protéger le troupeau (montagne des Pyrénées ou “ patou ” par exemple).


La nuit va bientôt tomber, ici on vit au rythme du soleil. Quand tout sera en ordre, et avant de regagner la cabane, un dernier coup d’œil  sur le soleil couchant. Ce soir, pas besoin de compter les moutons pour s'endormir.






Demain sera un autre jour...

Les brebis sont déjà réunies pour la traite matinale, le soleil éclaire déjà le cirque de Lescun, la cabane est déjà réveillée



Narbèze valait bien 2 petites heures 1/2 d’effort. Un grand merci à Maité, Pierrot et Manu pour ce court séjour prés des étoiles, riche en couleurs et chaleureux à souhait.




Le retour au bercail


Depuis longtemps je rêvais de participer à une transhumance, c'est maintenant chose faite et l'expérience m'a laissé un goût très agréable. Sans le moindre doute, je reviendrai.
La transhumance, du latin trans (de l'autre côté) et humus (la terre, le pays), se pratique 2 fois par an. En juin les troupeaux partent de la plaine vers les hauts sommets qu'ils abandonneront fin septembre, début octobre et c'est à cette transhumance descendante que j'ai participé.
A ma grande chance, mais au désespoir du berger le troupeau, sentant l'heure venir avait déserté tôt le matin les alentours de la cabane et se trouvait là, sur notre chemin.






La tâche ne fut pas des plus simples, les convaincre de remonter à l'estive pour une nuit, mais après quelques efforts, les 520 brebis emboitaient enfin les pas de Dino et entamaient une longue montée de 2 heures.


Parfois le sentier est très étroit, escarpé, et la marche se ralentit....



des embouteillages se forment.


 La cabane apparaît enfin, tout est rentré dans l'ordre...




et quelle émotion tout à coup de me sentir encerclé et adulé par tout un  troupeau dans une symphonie de bêêêlements. Une image inoubliable.



Encore quelques mètres  et nous serons à la maison...nous commençons à avoir faim et soif.



Le jour suivant, au petit matin, les brebis sont rassemblées pour un dernier tri.
Les plus avancées en gestation descendront les premières afin de rejoindre la ferme, les agnelles quant à elles formeront une deuxième escadre qui regagnera la basse montagne  pour y séjourner 3 semaines de plus avant le grand retour.



Je fais partie du premier groupe, Michel ouvre la marche et Beñat pousse les retardataires.




La descente s’annonce paisible, le temps est de la partie. Nous ne sommes pas pressés, il faut aussi laisser le temps aux brebis de pâturer.



Un passage délicat, « les muraillettes »., mais les ovins plus que les humains ont les pieds fermes
 









Nous en terminons avec la forêt et après une pose ravitaillement pour tous de plus d’une heure aux ruines de Lhèze, nous poursuivons notre descente à travers la fougeraie.





En chemin, une rencontre insolite avec un troupeau de pottoks qui lui restera en basse montagne quelque temps encore.





La piste devient plus large, plus praticable aussi, l’approche du village se fait sentir.






Encore quelques mètres et nous ferons notre entrée remarquée dans le village de Cette, un village de 80 habitants à peine où prône l’église romane de Saint-Pierre datant du XIIème siècle






Les sonnailles semblent sortir de leur sieste les quelques riverains qui nous saluent au passage, l’occasion pour Michel de se renseigner sur le meilleur endroit où le troupeau pourra passer la nuit.




A la recherche d’un premier pacage…il sera malheureusement impraticable car envahi par les ronces et les fougères…







Décision est donc prise de faire demi-tour et de poursuivre notre route en direction de la nationale où la circulation deviendra rapidement un autre problème…mais en fait comme le spectacle offert par une transhumance est loin d’être quotidien, chacun prend plaisir à le contempler, patience et bonne humeur rompent avec notre quotidien de stress et de gens pressés.




Ce parc en bordure de route est parfait, les brebis seront bien gardées et resteront toute la nuit sous la vigilance de Dino et de Fiesta, demain il sera facile pour le camion de manœuvrer ici, nous pouvons regagner la ferme située à 1 heure de route plus ou moins.


8 heures et demie du matin, le camion est déjà là, il ne reste plus qu’a charger, le plus difficile, convaincre les premières, le reste ira tout seul, « ce sont des brebis ». 




 
Transporter des animaux demande une conduite souple, ce n’est pas une marchandise comme une autre, en route nous rencontrerons deux autres troupeaux qui font route vers les basses prairies d’Accous et de Bedous.

Le retour au bercail après 4 mois en villégiature, ça sent bon notre terre et Ramuntcho nous reçoit  à base ruades festives.



Cette nuit le troupeau restera en stabulation, sage précaution prise par le berger afin d’éviter une mortalité foudroyante due à l’excès de pâturage frais. On en profitera pour retirer les quelques 24 sonnailles qui servent de ralliement pour les brebis mais qui permettent aussi de situer le troupeau à distance. Comme il y a toujours quelques sonnailles dominantes, cela fait partie des repères qui permettent au berger de savoir, à l'écoute, si l'ensemble de son troupeau est là.



Dernière étape, la tonte du troupeau.


Le jour vient à peine de se lever et les brumes matinales rafraichissent l’atmosphère sur le piémont Béarnais.





4 jeunes  gaillards préparent déjà  le matériel qui permettra d’ôter le long manteau de fourrure qui recouvre les brebis. 


 

Si bien des bergers optent aujourd’hui pour une tonte printanière, avant de monter à l’estive,  par souci de rentabilisation, il est préférable de la pratiquer en automne afin de ne pas exposer le cheptel aux intempéries, voire aux écarts de température supportés en haute montagne.

La tonte est  une condition du bien-être animal et est indispensable à la bonne santé du mouton.

Les brebis sont rassemblées et transportées dans un coin de la bergerie. Là, un « attrapeur » (souvent l'éleveur lui-même) doit amener l'animal au tondeur. Puis, tondeuse en main, c'est l'homme qui maintient le mouton pour le débarrasser de son manteau d'hiver.


 En général, la tonte d'un mouton se fait en une seule pièce. La plupart des tondeurs professionnels utilisent des tondeuses électriques à moteur suspendu avec une transmission par cardan. Ces spécialistes se déplacent de ferme en ferme au moment de la saison de tonte.




Et ils tondent vite, très vite même, maîtrisant parfaitement la technique de tonte et la contention de l'animal.
En moyenne, un bon tondeur professionnel tond 100 à 150 moutons par jour, ( certains champions australiens atteignent jusqu'à 300 moutons).
En quelques minutes, ces « moissonneurs de laine » comment ils aiment à se définir eux-mêmes prélèvent une toison allant de un à cinq kg et sont rémunérés à hauteur de 1 € 50 par bête.





Les toisons obtenues sont ramassées et déposées dans un grand sac, tassées au fur et à mesure pour gagner de la place avant d’être conduites chez un négociant local. Il est intéressant de savoir aussi que si la pure laine des Pyrénées se vend à prix d’or (8euros l’écheveau de 100 grammes) elle est payée 18 centimes le kilo au producteur.  Bien que ce soient  des prix approximatifs, on comprend donc aisément que la tonte représente une charge pour les bergers.


 Cueva de San Pedro


"Las cuevas son motivos de curiosidad leyendas y mitos" (Maria del Pilar Unzalu Pérez )

   Jugando con linternas y flashes obtenemos diferentes visiones de la cueva, eso sí, cuando empiezas a iluminar, no tienes claro lo que va a salir. Es una experiencia distinta el trabajar en un entorno oscuro en el que toda la luz la ponemos entre varios, pero creo que no nos ha ido muy mal, aunque supongo que si repetimos la experiencia iremos mejorando.



  
La cueva de San Pedro presenta un cómodo desarrollo ya que las galerías tienen una anchura de 1´5 a 2 m exceptuando algunos puntos y con el único inconveniente de tener que introducirse en las aguas del río para progresar por su interior.
 

A pocos metros de la boca encontraremos un paso que nos obligará a agacharnos, para superarlo y así acceder a una galería más espaciosa. 




Proseguimos río arriba a través de un curioso meandro que nos conducirá a la primera sala cuyo techo se encuentra a 20 m del suelo aproximadamente. "Galerias encañonadas comparten espacio con pasajes laberinticos"



Las coladas tapizan las paredes al punto de estrangular la galeria.






Formaciones secundarias (estalactitas, estalagmitas, coladas parietales)  adornan y tapizan las paredes y techo de la cueva.
 
 


Estructuras esculpidas por el agua en la roca

Banderas donde se puede observar las laminas de crecimiento de distinta coloración.


Pisos de galerias que denotan los diferentes niveles de escavación.





A unos 1000 metros  de la entrada se abre una espectacular sala, siendo esta la más grande de toda la cavidad. 
Es donde empezaremos a sacar todo el material




 















Incluso nos atrevemos a iluminar algunos detalles con nuestras linternas

 








Formas excéntricas

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Deux jours chez le berger.



Suivez le guide... à la rencontre de Pierrot, berger d’Angous, dans la vallée du gave d’Aspé.


Rapidement apparaissent les premiers troupeaux….Ici à n’en pas douter l’herbe est succulente.



Déjà 1h30 que nous marchons.Un dernier petit effort et,  


perdue dans l’immensité, la cabane du berger s’offre à nous. Nous sommes à 1800 mètres d'altitude et le site est merveilleux, entouré de ses sommets qui avoisinent les 3000mètres..
 

Le troupeau n’est pas là, il faudra le chercher et le brouillard qui inonde progressivement  toute la vallée ne facilitera pas les choses..



Dans un silence absolu et après 1h 30 de marche, on perçoit enfin de lointaines sonnailles. Elles sont bien là…



et alors qu’un des fidèles patous veille au grain, (ces chiens sont chargés de défendre le troupeau des éventuelles attaques de chiens errants ou des ours) 


surgissent alors de l’épais brouillard les quelques 600 brebis teintées de bleu.



Il va falloir maintenant redescendre tout ce monde jusqu’au corral pour y passer la nuit, fraîche pour la saison, 



 et "Petite", le Labrit dressé par Pierrot pour garder et rassembler le troupeau, nous  fera une démonstration de tout son savoir faire.


En redescendant, Pierrot nous fait connaître quelques variétés fourragères qui assurent à son troupeau une bonne alimentation, et nous avons même goûté de la réglisse qui parfumera les fromages.


La cabane est simple mais rien ne manque. Son entretien, fait partie de la vie quotidienne du berger, la rudesse des hivers laissant de nombreuses traces.  Les panneaux solaires, c’est quand même une sacrée invention. Non seulement ils nous fournissent la lumière, mais aussi et surtout les glaçons pour le Ricard réparateur.

 
Pour m’endormir, je compte les moutons, 1,2,3,4,5,25 .…
, 40…,41…,42…, 4……, je ronfle déjà.




Au petit matin, alors que le soleil teinte déjà d’orange les sommets voisins,







le berger est déjà levé et se dirige vers son troupeau. Il faut traire.





 
Celles qui ont le collier vert sont à traire, celles qui présentent sur leur dorsal le point rouge des meilleurs grimpeurs sont déjà taries.



Interrogeant Pierrot sur la présence de quelques feuilles d’orties dans le filtre du lait, j’apprends que cette plante, la meilleure des mauvaises herbes, désinfecte, améliore la conservation et active le caillage du lait. Et au passage, un souvenir pour ma grand-mère qui ramassait les orties à pleine main et les hachait à fin de fortifier les canetons qui passaient ensuite la nuit bien au chaud sous son édredon : une autre époque. Mais revenons à nos moutons.



Il faut aussi réparer les petits « bobos ». Piétin, redoutable cause de boiteries, et myiases, larves de mouches qui s’incrustent dans les chairs des brebis et s’en nourrissent. Et nous constatons au passage que le berger connaît et reconnaît parfaitement tout son monde.



Les activités du berger sont rythmées par la vie de ses bêtes. Avec force mais aussi tendresse,


une tendresse que partage aussi le fidèle chien de garde


Traite et soins sont à peine terminés que le troupeau est livré á son aventure quotidienne, une aventure au gré du vent, de l’ombre et du soleil, de la meilleure herbe aussi, le tout sous haute surveillance du berger qui est aussi un gardien de la nature qui veille au bon renouvellement des pâturages.




Il est temps maintenant de faire les fromages,



à l’ancienne, simplicité des lieux oblige.
 



C’est enfin l’heure du déjeuner, il faut reprendre des forces, la journée est encore longue.


Pierrot nous propose alors une balade vers les sommets, en quelque sorte le tour du propriétaire, et la cabane s'éloigne progessivement.


Alors que nous observons au loin le Pic long et le massif du Néouvielle,


nous nous dirigeons  vers le col de …


où la vue sur le cirque de Gavarnie et sur le massif du Vignemale mérite vraiment l’effort consenti.



L’occasion aussi d’admirer quelques belles cascades et autres points d’eau, 



une eau abondante qui fait toute la richesse de cette estive.




et nous offre à l'occasion quelque bonne truite de montagne.


Deux jours merveilleux, mais trop courts.  
« Une vie de berger » en pleine montagne, avec ses émerveillements, ses ambiances, mais surtout, avec les bêtes, les soins à leur donner, le gardiennage, la fabrication du fromage, l’entretien de la cabane. C'est promis, nous reviendrons.



Pierrot et Petite nous accompagnent un moment et nous donnent les dernières recommandations pour la descente.



Nous croiserons quelques vautours affairés dans le ventre d'une vache morte, eux aussi participant à l’entretien de cet espace naturel.

Nous observerons quelques marmottes au corps bien trapu et aux oreilles rondes qui ne manqueront pas de siffler les belles filles de notre petit groupe, à moins que ce soit pour avertir leurs collègues d'un éventuel danger...tous aux abris-


Nous profiterons aussi des nombreuses senteurs estivales et admirerons quelques espèces locales comme l'iris ou le lys.




Enfin, un léger détour nous conduira sur le plateau voisin de Saugué, merveilleux belvédère sur le cirque de Gavarnie, au milieu des granges, des chardons bleus et des iris.


1 comentario:

marieta dijo...

LLeno de vida¡. La naturaleza habla y aquí los humanos la escuchan. Gracias, muchas gracias